Avoir le droit d’être soi

Avez-vous vu le film produit par Netflix Alex Strangelove? Je viens tout juste de le terminer et je suis aux anges! Sans entrer dans les détails pour ne pas gâcher votre plaisir de le regarder à votre tour, l’acceptation de soi et de son orientation sexuelle est le thème principal. Ce qui me fais sentir aux anges est cette énergie d’acceptation qui je l’espère va continuer de s’étendre de plus en plus au-delà de l’orientation sexuelle. #bodypositivity

Non mais, dans quel beau monde on vivrait si on acceptait et ne jugerait pas nos compatriotes humains? « Ça, s’est le paradis sur terre » que j’ai dit en voyant la fin du film les larmes aux yeux. Je me sentais comme dans une bulle d’amour volant librement dans un monde acceptant.

Chacun, on est responsable de notre chemin vers l’acceptation de soi. Parce que soyons honnête le jugement est d’abord envers soi-même. Qu’on en soit conscient ou pas, le jugement de soi est la base sur laquelle s’appuie notre vision limitée du monde.

C’est pour cette raison qu’un film comme Alex Strangelove me parle autant. Ça m’inspire à être plus acceptante de moi-même. Ça me donne des ailes! Ça me permet de sentir que je peux être moi et que c’est correct. Ça tombe drôlement bien pour une fille qui a, pour l’année 2018, l’intention de s’aimer plus. #selflove

On apprend à se juger et à juger les autres au contact de gens qui le font et à force d’être évalué (jugé) à l’école ou par une autorité quelconque. Dans mon cas, j’ai intégré tout ce jugement et c’est devenu une petite voix intérieure pleine de doutes et de peurs. Me faisant sentir petite et limitée. Mon besoin, plutôt féminin, de plaire appris dans mon enfance a exacerbé cette petite voix. Jusqu’à me demander...est-ce que je suis moi ou est-ce que je suis ce qu’on attend de moi? Je suis encore à ce jour sur mon chemin pour connaître qui je suis. Je le fais en arrêtant de me juger et en choisissant consciemment d’être douce envers moi quand je sens la rigidité de mon propre jugement m’envahir. C’est ça s’aimer. Avoir de la compassion envers soi-même.

Bref, je n’ai pas besoin de crier tout haut que je suis gai, parce que je ne le suis pas, mais je me sens grandement inspirée à être moi un peu plus chaque jour en écoutant des films comme Alex Strangelove ou Coco et en voyant des vidéos YouTube de coming-out. Moi aussi je veux participer à créer un monde dans lequel mes garçons s’acceptent et se sentent accepter. Parce que lorsque je les regarde, je vois toute leur splendeur et leur magnificence et je sais qu’il n’y a rien de plus beau qu’être soi.