Pourquoi Julie au Paradis?

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J’ai depuis aussi loin que je me souvienne toujours eu un penchant pour la spiritualité. Au primaire pendant une certaine période de temps je lisais la bible! Sur une pile d’objets recouverts d’un morceau de tissu faisant office de promontoire, j’avais déposé la bible reçue dans mon cours de catéchèse. J’avais peu de livres à cette époque et chacun d’eux avait une aura sacrée, comme un pouvoir mystérieux. Je m’asseyais directement sur le sol devant le livre et lentement je tournais les pages pour essayer de comprendre les messages cryptés. Mon engouement s’est rapidement dissipé parce que je n’arrivais pas à comprendre, du haut de mes 9 ans, ces métaphores écrites en des temps lointains.

Au-delà de l’objet, certains principes qu’on nous enseignait dans le cours de catéchèse me laissaient perplexe et a grandement contribué à mon désintérêt envers la religion. Les valeurs bienveillantes m’attiraient, mais le caractère punitif qu’attribuent les hommes à Dieu me mettait mal à l’aise. Déjà à cet âge je savais que les punitions offrent seulement de la souffrance et de la déconnexion dans les relations plutôt que d’enseigner les « bonnes choses ». Il y avait dans mon coeur ce cri: comment peut-on aimer quand on fait souffrir ceux qu’on aime intentionnellement?

J’étais désillusionnée en voyant des personnes très pratiquantes de mon entourage être dans la médisance et le jugement. C’était clair que la religion malgré ses belles valeurs ne rendait pas bienveillants tous ces gens qui la valorisaient et la pratiquait. 

La pratique de la religion ne semblait pas offrir ce que je recherchais, une ligne directrice ayant la promesse de rendre clair le chaos des attentes et des exigences qui pesait sur moi. J’espérais que la bible serait un manuel d’instructions qui me permettrait de comprendre ce qui était attendu de moi, ce que je devais faire pour être une bonne personne alors que je semblais échouer en récoltant critiques et punitions à la maison.

Une chose résonnait fort en moi, il y a plus à la vie que ce que mes yeux peuvent voir.

Choisir les questions

Je me souviens de ce moment où j’ai rangé la bible et où j’ai commencé à me poser des questions et remettre en question les principes spirituels et leur utilisation par les humains. La sceptique en moi est née. C’est important pour moi d’affirmer que j’ai laissé de côté les religions des hommes pour plutôt explorer ce qui fait un sens profond pour moi. Ceci est un chemin personnel et je respecte les choix différents tant et je m’attends au respect en retour.

Une chose résonnait fort en moi, il y a plus à la vie que ce que mes yeux peuvent voir. Pour le découvrir, je me suis plongé dans les livres et dans l’expérience de la vie. Avec des amis, on a joué avec un ouija. Chose que je n’ai pas vraiment appréciée et qui m’a fait plus peur qu’autre chose. J’ai lu des livres sur la parapsychologie à la bibliothèque de mon école secondaire. La combustion spontanée, la télékinésie et la communication avec les esprits semblaient confirmer qu’il y a plus à la vie que ce que mes yeux peuvent voir. Je comprenais qu’il y a des choses qui sont un mystère pour beaucoup de gens, ce qui piquait ma curiosité.

Dans la vingtaine, j’ai commencé à m’intéresser au sujet de la vie après la mort. De loin ce qui m’intéressait le plus. Je cherchais à comprendre la mort pour mieux comprendre la vie. Ça peut paraitre morbide, mais mon intérêt était celui d’une chercheuse. Je voulais des réponses à ces questions qui émergeaient en moi. Cette soif d’apprendre et de comprendre. C’était plus fort que moi, ce besoin résonnait en moi comme mon coeur qui bat depuis qu’il existe.

Photo by Luz Mendoza on Unsplash

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Chacun des livres que j’ai lus m’a apporté des informations qui résonnaient plus ou moins en moi. J’étais de plus en plus confortable avec l’idée d’être une âme qui vit une expérience humaine.

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Puis en 2015, un livre, une auteure a eu l’effet d’une bombe dans ma vie. Enfin, je lisais les pensées et l’expérience d’une personne qui confirmaient mon choix d’aimer inconditionnellement mes enfants, de faire tout en mon possible pour qu’ils se sentent aimer totalement comme ils sont.

J’ai souvent offert en cadeau le premier livre d’Anita Moorjani, Mourir pour vivre et je parle tellement souvent d’elle que les gens me trouvent probablement gossante, mais j’aime d’amour les livres et l’expérience extraordinaire de Anita.

Le lien avec Julie au paradis s’en vient, désolé du grand détour qui n’en finit plus.

Cette femme, sur son lit de mort avec ses organes qui cessait de fonctionner un à un, a vécu une expérience qui a transformé sa vie. Pendant qu’elle était en-dehors de son corps elle a, entre autres, ressentis l’amour inconditionnel qui, selon ce qu’elle a compris dans cet autre état de conscience, est notre vraie nature. Notre âme est amour. Notre maison est l’au-delà. 

Elle a compris comment chaque situation, chaque décision, chaque intention et chaque résolution de la nouvelle année sont basées dans l’amour ou dans la peur. Cette façon de voir la vie et l’énergie qui nous habite fait tellement de sens pour moi. Je suis capable d’aller fouiller pour découvrir ce qui motive mes décisions, la peur ou l’amour. C’est devenu une façon de prendre des décisions connectées avec mon coeur plutôt qu’avec des pensées prenant racine dans la peur. 

Dans son livre Mourir pour vivre, Anita raconte son expérience et les prises de conscience qu’elle a fait qui lui ont permis de choisir entre la vie et la mort. Dans cet espace en-dehors du temps où elle était, elle savait que si elle choisissait de vivre, son corps guérirait du cancer. Ce qui est effectivement arrivé rapidement. Les médecins ne peuvent toujours pas expliquer sa guérison.

Elle a compris comment chaque situation, chaque décision, chaque intention et chaque résolution de la nouvelle année sont basées dans l’amour ou dans la peur. Cette façon de voir la vie et l’énergie qui nous habite fait tellement de sens pour moi. Je suis capable d’aller fouiller pour découvrir ce qui motive mes décisions, la peur ou l’amour. C’est devenu une façon de prendre des décisions connectées avec mon coeur plutôt qu’avec des pensées prenant racine dans la peur. 

Dans son livre Mourir pour vivre, Anita raconte son expérience et les prises de conscience qu’elle a fait qui lui ont permis de choisir entre la vie et la mort. Dans cet espace en-dehors du temps où elle était, elle savait que si elle choisissait de vivre, son corps guérirait du cancer. Ce qui est effectivement arrivé rapidement. Les médecins ne peuvent toujours pas expliquer sa guérison.

J’avais les larmes aux yeux quand j’ai fait le lien entre cet état spirituel d’amour qu’Anita décrit et la conclusion à laquelle j’étais arrivé. Les enfants naissent parfaits. Je suis né parfaite. Ils ne sont pas des vaisseaux vides à remplir, ils ne sont pas un bloc d’argile à modeler, ils sont et ils ont tout ce dont ils ont besoin pour s’épanouir. 

Avant de lire le premier livre de Anita, j’étais déjà dans une intention d’amour inconditionnel avec mes enfants. Je savais intuitivement que cette façon d’être en relation avec eux est ce qui leur permet de se sentir aimé comme ils sont. Qu’ils n’ont pas besoin de me plaire ou de changer qui ils sont pour obtenir mon approbation et mon amour. 

 J’aime mes enfants avec mon âme. Je suis en relation et je connecte avec eux à partir de mon âme.

J’ai choisi d’offrir à mes enfants la sécurité émotionnelle de l’amour inconditionnel pour leur permettre de rayonner la lumière de leur âme. Ce qu’écrit Anita confirmait mon choix, l’amour inconditionnel est notre vraie nature.

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L’enfance est la période de notre vie où on rayonne plus fort cette nature d’amour. On peut se rappeler notre vraie nature en observant les enfants avec leurs cris de joie, leurs sens de l’émerveillement et la confiance aveugle qu’ils ont en la vie et en eux-mêmes. Cette magie qui se dégage des enfants m’a grandement inspiré et motivé pour préserver le plus possible la lumière de mes enfants.

Pourquoi le paradis?

Vivre cet état d’amour inconditionnel est dans ma vie d’une grande importance. Dans cet état, avec cette intention je m’accepte comme je suis. Hell yeah, je m’aime totalement. J’ai plus de compassion envers moi-même et je me crée une vie qui respecte mes besoins, une vie qui favorise l’expression de mes talents et l’épanouissement de mon âme.

Dans le deuxième livre de Anita, Et si c’était ic le paradis, elle debunk des mythes répandus dans toutes les sociétés comme: il est égoïste de s’aimer soi-même, nous payons pour nos péchés à l’heure de notre mort, les personnes spirituelles n’ont pas d’égo, les femmes sont le sexe faible et nous devons toujours être positifs (ce dernier est fort intéressant) Anita a une vision de l’égo que je n’avais jamais rencontré avant. Sa vision de l’égo baigne dans l’amour.

Anita, avec le titre de son deuxième livre, fait référence au paradis comme étant cet espace où notre âme est sa plus vibrante expression de sa nature d’amour inconditionnel. Cette expression d’amour est aussi présente en nous ici sur terre. Mon intention est de rayonner ma vraie nature, être connecté et guidé par cette énergie d’amour inconditionnel qu’est mon âme. J’ai créé Julie au Paradis pour partager mes réflexions et mes réalisations dans la recherche d’un quotidien baignant dans l’énergie d’amour inconditionnel de mon âme comme au paradis.

Julie xo