En lisant une publication sur une de mes communautés Facebook, mon cœur était empli de compassion et d’admiration. Cette jeune maman partageait le sentiment d’être embrouillé, ne sachant pas quoi faire pour être, entre autres, plus bienveillante avec ses enfants. Ça m’a touché parce que je me vois en elle. Je me rappelle ce genre de brouillard mental qui voilait mon regard du chemin vers plus de paix intérieure.
Lire la suiteMon manque de sécurité intérieur fait en sorte que j’ai besoin de contrôler mon environnement et les gens autour de moi pour me permettre de diminuer l’insécurité. Peut-être que pour certaines personnes ça ne fait aucun sens ce que je viens d’écrire et je suis sincèrement contente pour vous.
Lire la suiteIl y a quelques années, je n’aurais probablement pas osé acheter et porter cette robe. Les couleurs vibrantes de l’imprimé attirent définitivement le regard et j’aurais eu peur que les gens pensent « Pour qui est-ce qu’elle se prend elle? ». J’avais peur de croire en moi parce que dans mon enfance on m’a fait des remarques désobligeantes et j’ai compris dans ces moments que je ne devais pas sortir du lot. L’émotion de honte qui accompagne cette croyance a longtemps été assez pour m’empêche d’exprimer mon coeur à travers mes tenues.
Lire la suiteJ’étais en train d’écrire pour mon blogue sur le unschooling (un des sujets les plus chers à mon coeur) quand Benjamin est monté. Au son que faisaient ses pieds sur les marches, je savais qu’il n’était pas content. Il était furieux! Il venait juste de recevoir une note en français. La plus basse note qu’il ait reçue de toute sa carrière d’étudiant.
Lire la suiteLe temps d’une journée, j’ai fait une expérience. J’avais l’intuition que ralentir mes gestes et m’immerger dans la douceur, changerais mon ressenti intérieur. J’ai eu cette idée en observant une très bonne amie qui représente pour moi la douceur incarnée. Sa présence et son regard sont apaisants. J’ai remarqué ses gestes posé et conscient. Est né l’idée de ralentir mes gestes pour vivre cette douceur intérieure qui me manque.
Lire la suiteAujourd’hui Benjamin est parti pour le Texas et je suis triste. Troisièmes voyages en deux ans pour passer du temps avec son amoureuse. L’intensité de mes émotions est moins forte que l’année passée, mais la distance physique et émotionnelle m’affecte aussi cette année.
Lire la suiteJe suis tombé en amour avec cette légende parce qu’elle résonne en moi. Elle représente ce que j’ai compris du parcours entre l’enfance et l’âge adulte. Dans cette période de notre vie, on oublie qui on est. On change, on ajoute des couches, des masques pour satisfaire nos parents et les autres figures d’autorité dans notre vie.
Lire la suiteLéo est mon deuxième bébé. Je me sentais plus calme et j’avais une assurance qui a beaucoup diminué l’énergie d’inquiétudes que j’avais avec Benjamin. Bébé, Léo pleurait seulement quand il avait faim et quand sa couche avait besoin d’être changée. Il faut dire qu’il était souvent dans mes bras et que je répondais toujours à ses pleurs dans les plus brefs délais. Ce qui je crois à fait en sorte de le faire aimé et en sécurité. C’est aussi ce que j’ai fait avec Benjamin.
Lire la suiteIls m’ont fait comprendre très tôt que ma perception de qui j’étais, était fausse. On m’a trop souvent fait sentir que j’étais dramatique quand j’exprimais la souffrance qu’ils me causaient. Quand je dénonçais que qui ils voulaient que je sois, me brisais. N’était pas moi. Je sentais se creuser en moi un puit de noirceur et de souffrance.
Lire la suiteLa première fois que j’ai vu une vidéo ASMR, je me suis dit « What?! Qu’est-ce que c’est ça? ». « Bizarre » est vraiment le mot qui résume ma première impression. Comme j’ai appris à ne pas juger un livre par sa couverture et une personne par son apparence, j’ai regardé d’autres vidéos jusqu’à ce que ça fasse: wow!
Lire la suiteJ’ai observé qu’à l’adolescence, Benjamin et Léo se sont en quelque sorte spécialisés. De tous les intérêts qu’ils ont développés au fil des années, ils ont approfondi ceux qui les passionnaient le plus. Benjamin a acquis beaucoup d’expérience en programmation et a fait beaucoup de recherche et d’expérimentation tout au long de ses apprentissages. C’est comme ça qu’il a par la bande approfondi certains outils nécessaires à l’étude de la programmation et à la communication, l’anglais, les mathématiques et le français.
Lire la suiteJe me souviens de mon désarroi quand Benjamin est revenu à la maison quelques semaines après avoir commencé les sciences de la nature au cégep Ste-Foy. Cette journée-là, le professeur de physique avait expliqué aux élèves que le premier examen allait durer 30 minutes et que le but de tous les examens dans son cours était qu’au moins 20% ne finissent pas leur examen. Que c’était sa définition d’un bon examen !
Lire la suiteJe me sens bof en ce moment. Je suis consciente que je ressens plus de pression qu’en tant normal. On dirait que mon petit nuage de bonheur m’échappe. Le long fleuve tranquille de ma vie est tumultueux ces jours-ci.
Lire la suiteJe pense que parce qu’ils ne sont pas tannés de l’école comme moi je l’étais à leur âge, ils sont des élèves plus attentifs que la moyenne. Je me souviens qu’un jour j’ai pris conscience que Benjamin et Léo posaient beaucoup de questions aux professeurs pendant les cours. Je suis certaine que les professeurs appréciaient, mais ma pensée a été ailleurs. Avec la fréquentation du milieu scolaire, en plus de s’habituer à l’ennui, il y a souvent cette conformité à certains comportements qui prennent tout leur sens dans le milieu scolaire, mais pas ailleurs.
Lire la suiteBenjamin explique qu’il apprit à programmer en voulant créer son propre jeu vidéo avec Game Maker. Il dit qu’il a appris à programmer (vers l’âge de 9 ans) en ne percevant pas que c’était quelque chose de compliqué à apprendre ou que c’était stressant. C’est une prise de conscience qu’il a fait suite à son intégration dans le milieu scolaire. Il a pris conscience que dans le milieu scolaire, les professeurs et les élèves perçoivent l’apprentissage de la programmation comme quelque chose de compliqué et de stressant.
Lire la suiteAu début de l’année on m’a approché pour offrir à mes garçons l’opportunité d’écrire un article sur leur parcours pour le journal de l’AQED (Association Québécoise pour l’Éducation à Domicile). Après avoir jasé avec Benjamin et Léo je me suis rendu compte qu’ils avaient de l’ouverture, mais avec tous les travaux scolaires, ils hésitaient à prendre cet engagement.
Lire la suiteJe me souviens combien mon chum, le père de mes enfants, avait de la misère avec la croyance que si on n’oblige pas les enfants à faire des efforts, ils ne vont jamais en faire plus tard. Qu’on doit leur enseigner et les obliger à faire des efforts pour qu’ils en fassent plus tard. J’ai grandi avec cette croyance moi aussi et comme j’avais des valeurs de bienveillance et de confiance, j’ai choisi de remettre en question cette croyance en l’examinant sous toutes les coutures.
Lire la suiteEn pensant à mon atelier, je me suis rappelé l’impact positif que d’assister à des conférences et ateliers au Congrès de l’AQED avait eu pour Patrick, mon chum/mari/père de mes enfants. Je ne me souviens plus exactement de notre conversation sur le chemin du retour, mais je me souviens de prendre conscience que ses perceptions du unschooling et de l’école-maison en général avait changé.
Lire la suiteL’être humain n’est pas simple, il y a en chacun de nous un réseau très complexe de croyances qui s’appuient les unes sur les autres. Ces croyances sont comme des lunettes, elles filtrent notre vision du monde extérieur. Ce filtre nous prédispose à percevoir notre vie et nos enfants d’une façon plutôt qu’une autre. La plupart du temps on ne se rend même pas compte qu’on porte des lunettes.
Lire la suiteBenjamin a 21 ans aujourd’hui. Je vous présente l’homme qu’est devenu mon fils. Son trait de caractère le plus significatif est ce calme qu’il dégage depuis qu’il est tout petit. Petit, il bougeait plus qu’il le fait maintenant, mais il a toujours été de nature calme, zen.
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